mercredi 18 novembre 2009

petit déjeuner… poils au nez!

Le petit-déjeuner de Gustave Perrault était immanquablement perturbé…

À 9h13, après deux minutes d'hésitation sur la quantité de sucre pour son thé, il rêvait qu'il était le pigeon d'une fugitive aventure… d'une histoire d'un soir…



J'ai toujours été intriguée par cette histoire de petit chaperon rouge…
Pour éclairer mes questionnement, j'ai lu Bettelheim, Charles Perrault, Pierre Erny, etc. … alors il semblerait qu'il soit question de la perte de l'innocence enfantine, de la rencontre de "dangers" qui existe en soi; ce conte peindrait les différents âges féminins (chaperon rouge, mère, la grand-mère… : passage de l'enfance à l'âge adulte, le devenir femme, de la défloration, la sagesse de la mère, la ménopause…?)…

Bref… le loup n'est qu'un personnage secondaire, un pigeon ou presque…

… de toute façon, les contes ne sont que des histoire à dormir debout… en d'autres termes, on peut dire qu'elles sont délibérément taxées de fausseté…

De mon point de vu de "jeune" loup, je me demande si mon ancêtre a réellement "commis" cette histoire, ce "forfait" (petite-fille-grand-mère, deux bernées pour le prix d'un repas!)… personne n'est d'ailleurs d'accord sur la chute de cette intrigue : cette enfant fut-elle morte et digérée ou seulement ingérée et "régurgitée" par césarienne…
L'innocence doit avoir un goût sucré et léger… ça doit être doux et fondant… et croquant en même temps!