jeudi 30 octobre 2014

…trou, blanc, jour, fenêtre, espace.


Tout est autobiographique et tout est un portrait, 
même si ce n'est qu'une chaise.
Lucian Freud




mercredi 8 octobre 2014

…le bel automne.





*symbole de déclin, de décadence…
…Dans l'alchimie, temps où l'opération de l'œuf philosophique est portée à la perfection.

Les grammairiens ont essayé d'établir des règles entre l'emploi du masculin et celui du féminin. 
Ils ont dit qu'automne est masculin quand l'adjectif précède : un bel automne ; féminin, quand l'adjectif suit immédiatement : cette automne délicieuse ; que cependant, s'il se trouve entre automne et l'adjectif soit un adverbe, soit un verbe, alors automne est du masculin : l'automne est beau. Mais ces distinctions sont des subtilités et des complications. D'autres ont voulu fixer définitivement le genre et font automne masculin. Mais il n'y a aucun mal à ce qu'un mot reste des deux genres, puisque, par le fait, il est ainsi ; et il y en aurait à condamner un usage qui se trouve dans nos écrivains du XVIIe siècle, et qui dès lors nous apparaîtrait comme une faute.
Littré.


dimanche 5 octobre 2014

jeudi 2 octobre 2014







Quand et pourquoi vient-il ce moment où le vous se transforme en tu ?
Comme ça – juste prononcé – il peut faire penser à tuer ou taire ; peut-être est-ce en cela qu'il effraie…
Tu semble ponctuer tandis que vous paraît être soufflé.
Vous a l'air léger. Tu est une position.

Tu fait devenir "déterminée" la personne à qui l'on s'adresse. 
Désormais, quelque soit les risques courus par l'usage des mots que l'on prononce, échange, ceux-ci sont adressés sans retour possible, sans évasion, sans évaporation probable…

Le tu comporte un risque, une rudesse dont le vous est dépourvu…
Le vous est un jeu, une convention, une distance.

Si aujourd'hui, il choisit de lui dire tu, peut-être sera-ce "le début d'une fin"…



mercredi 1 octobre 2014

…deuil.







Écrites avant le silence, dans le blanc d'une nuit, ces quelques lignes lui ôtèrent un poids. Il se sentit moins coupable, ça allait mieux. Maintenant, il pouvait être triste.